Hors et En

samedi 11 février 2012

Éducation : comparaison des discours de François Bayrou et François Hollande

Les François parlent aux François :

C’est toi qui portes l’espoir, François, nous comptons sur toi.
– C’est bien de porter un beau prénom comme ça, pour être président !

Mais qui est-ce qui parle ? Bayrou ? Hollande ? Fillon ? Bonneau ? Mitterrand ? Baroin ?
Ici, il s’agissait de l’accueil de François Hollande par François Bonneau, président de la région Centre, le 9 février, pour le discours du candidat à la présidentielle sur l’éducation. J’ai été amusé de voir que ces phrases, qui ont été prononcées comme cela, sans patronyme, pourraient sans doute recueillir les suffrages de beaucoup de François, pardon, de Français.

Comme j’avais assisté au forum « Instruire, former, éduquer » de François Bayrou la semaine dernière, et que François Hollande prononçait son discours sur l’éducation à moins de 5 km de chez moi, je me suis dis que c’était l’occasion de comparer les deux discours.

Pour ma part, je les ai trouvés assez proches, et j’en suis très heureux : cela laisse espérer du mieux dans le système éducatif français pour le prochain quinquennat. Voici donc, mises côte à côte, quelques déclarations des deux François. Vous y verrez des points communs et quelques différences.

Les grandes déclarations :

FB : L’école, c’est la République.
FH : Je suis venu  vous parler de l’Ecole de la République, qui est le fondement de notre pacte démocratique.

L’école est une priorité liée à l’économie :

FB : Nous considérons que les deux verbes produire et instruire, sont intimement liés c’est-à-dire qu’il n’y a pas de « réarmement » productif du pays si, en même temps, il n’y a pas un « réarmement » éducatif. L’un soutient l’autre et l’un et l’autre sont liés comme une condition nécessaire pour la réussite du projet.
FH : J’ai voulu mettre la jeunesse au premier rang de mes engagements parce qu’elle est la condition de notre redressement. La compétitivité, dont on va nous parler beaucoup au cours de cette campagne, ce n’est pas seulement une comparaison entre des coûts […]  la compétitivité c’est la capacité technologique, c’est l’investissement humain, c’est le savoir-faire, c’est le niveau de formation d’une Nation. Notre jeunesse nous fournit les meilleures armes dans la mondialisation.

La reconnaissance et le statut des enseignants :

Ce thème est très présent dans le discours de François Bayrou. Je ne mets ici qu’un extrait, si vous voulez tout lire, vous trouverez le lien vers le discours en bas d’article.

FB : Je suis pour une société qui s’affirme solidaire avec ses enseignants. […]. De sorte qu’il est juste et nécessaire, de rappeler que les enseignants travaillent sauf exception beaucoup plus de 35 heures ! Les chiffres du ministère eux-mêmes le disent.
Orientation 4 : il faut restaurer la confiance de la nation dans ses enseignants. […] Je ne suis pas favorable à ce que l’on remette en cause le décret qui définit le statut des enseignants.
FH : Si nous voulons qu’il y ait des équipes pédagogiques, un nouveau temps de travail, un déroulement de carrière, une pérennité des équipes, une coordination avec les autres institutions… : bien sûr qu’il faut une politique d’éducation avec les moyens nécessaires ! […] Quel avenir a un pays qui maltraite ses professeurs ? Qui se trouve incapable d’en recruter pour assurer les besoins d’instruction et d’éducation ? Mais refuser d’entrer dans la discussion du statut des enseignants, ce n’est pas pour autant considérer que le métier ne doit pas évoluer, que ses missions ne doivent pas être discutées.

François Hollande est moins clair sur ce sujet… Il dit vouloir « un nouveau temps de travail », mais donner de précisions. Que doit-on lire entre les lignes ?

Adapter les moyens humains pour faire baisser l’inégalité des chances :

FB : Orientation 14 : Pour prévenir ces échecs, il faut penser le nombre d’élèves par classe en fonction de la réalité de la classe. À classe difficile, petit nombre d’élèves, à classe équilibrée et de bon niveau, plus grand nombre d’élèves.
FH : L’encadrement scolaire, notamment dans les écoles qui cumulent le plus de difficultés – sociales, familiales, territoriales – aux moments clés de la scolarité, sera là encore renforcé. Et je m’engage sur le principe : plus d’enseignants que de classes. Parce que, parfois, il faut y mettre la présence humaine indispensable si on veut lutter contre l’échec.

Les rythmes scolaires… :

FB : Orientation 18 : les rythmes scolaires doivent être reconstruits. Il n’est pas normal que l’école française soit celle qui concentre le plus d’heures de cours sur le moins de jours de classe. Les horaires des élèves, devoirs compris, ne devraient pas dépasser une charge horaire d’une trentaine d’heures par semaine, ce qui veut dire presque autant que leurs parents. Ceci signifie évidemment un allégement des horaires pour un grand nombre d’élèves. Les heures ainsi gagnées seront utiles aux enseignants pour le travail en commun, et aux établissements pour des programmes au choix qu’ils pourront élaborer.
FH : Les rythmes scolaires seront réformés, en allongeant le temps sur l’année et en diminuant les surcharges journalières, sans diminuer bien sûr le temps passé à l’école.

Les élèves en difficulté, le réseau d’aide :

FB : Orientation 10 : Les principales difficultés des élèves très jeunes sont psychoaffectives. Elles ne sont pas, pour la plupart du temps d’ordre pédagogique ou de l’ordre des capacités. Les repérer tôt par une formation et un réseau adapté, c’est donner une chance de les résoudre soit au sein de l’école soit par l’intervention, plus souvent encore, de pédopsychiatres. [ C’est ] un service à leur rendre et probablement la stratégie la plus efficace contre l’échec scolaire.

Je n’ai trouvé aucune proposition dans le discours de FH sur ce sujet…

Le premier lieu d’éducation :

FB : Orientation 11 : le premier lieu de l’éducation c’est la famille : favoriser la mise en place -je n’ai pas trouvé de meilleur nom- d’écoles de parents associatives pour aider ceux qui ont des difficultés à accompagner leur enfant, me paraît-là une vraie aide, une vraie assistance aussi aux enseignants.
FH : j’ai décidé de faire de l’école maternelle et de l’enseignement primaire une priorité. Parce qu’il faut commencer par le commencement. Il faut investir là où l’arme éducative est la plus efficace.

(Si c’est différent, on notera cependant que ce n’est pas incompatible…)

La pédagogie : (question très importante à mes yeux ! Comme les autres, me direz-vous…)
Je mets en commentaire (pour ne pas alourdir l’article, déjà trop long) le texte de Bayrou concernant son idée de la pédagogie.

FB : Orientation 12 : la question des méthodes pédagogiques doit être tranchée non pas par l’idéologie mais par l’évaluation des résultats.
Et je considère que ce n’est ni au gouvernement ni au président de la République de trancher des méthodes d’apprentissage, c’est à la classe, au résultat effectif, à condition qu’aucune méthode ne se voie exclue pour raison idéologique. Et c’est donc par l’évaluation des résultats que l’on doit trancher de la question des méthodes.
FH : Les pédagogies doivent évoluer. Le travail en équipe doit être encouragé. Le recours aux exercices, à l’implication des élèves, tout autant. Tout ce qui doit être fait, c’est pour permettre l’épanouissement de l’élève.

Selon moi, il y a une phrase de trop chez Bayrou : la question des méthodes ne sera jamais tranchée. Si les évaluations sont bien faites, je pense qu’elles montreront que certaines méthodes marchent bien avec certains élèves, et d’autres méthodes avec d’autres élèves. On ne trouvera pas une méthode universelle, même (et surtout) si on fait de tout, comme le propose Hollande…

La formation des enseignants :

(juste une parenthèse sur le bilan de ce qui a été fait de la formation pendant le quinquennat qui s’achève : lisez ici ce qu’en dit la cour des comptes, c’est accablant !)

FB : La reconstruction d’une année de formation en alternance avec exercice dans la classe et transmission de l’expérience d’autres enseignants est impérative et étroitement liée au contrat de progrès dans l’Éducation nationale. Il s’agit du moyen et du seul moyen de familiariser les enseignants recrutés et débutants avec l’expérience de leurs collègues plus expérimentés et plus assurés. Il s’agit d’armer les jeunes enseignants et de leur faire ainsi gagner des années d’expérience.
FH : Les systèmes éducatifs les plus performants sont ceux qui assurent une formation initiale et continue des professeurs, de grande qualité. […] Donc, je rétablirai la formation initiale et continue des professeurs. Les universités auront la responsabilité de cette formation. Les actuels IUFM se transformeront en Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation. Je souhaite que tous les professeurs, quels que soient leurs niveaux de recrutement, qu’ils se destinent à enseigner en maternelle ou qu’ils se destinent à être à l’université, partagent un moment de formation commun dans ces écoles supérieures. C’est cela, la République ! C’est l’échange entre la théorie et la pratique, la recherche pédagogique, l’expérience et les niveaux de formation. L’année de stages sera donc rétablie.

Si leurs avis sont proches, je reconnais avoir un faible pour l’idée de Hollande d’une école universitaire supérieure du professorat et de l’éducation pour tous les futurs enseignants.

Le collège (unique ?) :

Ici, c’est François Hollande qui donne plus de détails, que vous pourrez retrouver en lisant son discours. Je ne mets que quelques extraits.

FB : Orientation 15 : le collège doit être diversifié. Il est normal et juste que la nation veuille garantir un bagage à tous les enfants, mais ce bagage de connaissances et de méthodes ne peut être apporté dans l’uniformité. Pour un certain nombre d’élèves en situation de rejet de l’école un « collège hors les murs » avec des pédagogies adaptées doit permettre une reconstruction et le retour, s’il le souhaite, à la voie classique.
FH : le collège unique permet aussi la diversité des parcours. Ce n’est pas un système où tous les élèves passent sous la toise. Nous avons besoin d’une structure commune à tous les élèves. […] Mais, en même temps, l’orientation ne peut pas être trop tôt – sinon, nous savons bien qu’elle sera un déterminisme social, une sélection en fonction du milieu où les enfants de pauvres iront toujours dans les mêmes filières. […] je refuse une orientation dès la fin de la cinquième, parce que c’est trier encore au plus tôt et aggraver les inégalités. Ce que je veux, c’est l’inverse : permettre à chacun de construire ses choix positivement, lui donner la possibilité d’acquérir des moyens de sa culture, de sa citoyenneté, de sa liberté, dans un collège qui réunit tous les enfants de la République.

La formation professionnelle :

FB : Orientation 21 : .l’enseignement professionnel doit reposer non pas sur l’élimination mais sur la vocation, par la découverte des métiers, par l’alternance ou l’apprentissage.
FH : [je veux] faire de nos filières professionnelles des vraies filières d’excellence, avec des orientations positives et pas imposées, et des débouchées assurées, et pas subis.

Les nouvelles technologies :

FB : Orientation 30 : réflexion générale sur l’éducation numérique. C’est très important pour l’avenir. Je vous ai dit ce que je pensais d’Internet, de ses chances et de ses risques. Moi qui le pratique quotidiennement comme beaucoup d’entre vous, je pense qu’il y a là un gisement de progrès considérable. En même temps, je veux dire qu’il n’y a pas d’éducation qui soit déshumanisée, il n’y a pas d’éducation qui soit entièrement dématérialisée et que les ressources de ce que l’on appelle le e-learning sont, pour l’avenir, en même temps un immense enrichissement des possibilités de formation et de découverte, et un univers qu’il nous faut apprendre et que les jeunes, les élèves et les étudiants doivent apprendre
Je propose une réflexion générale sur la coopération entre l’enseignement numérique et l’enseignement classique traditionnel dans les classes.
FH : les nouvelles technologies ne peuvent pas rester à la porte de nos écoles, de nos établissements. […] chaque élève de collège, dans mon département, reçoit dès la sixième un ordinateur portable. […] Le problème est que les enseignants n’ont pas été formés à ces nouvelles technologies. Il faudra faire un grand plan de formation pour ces nouvelles technologies, si nous voulons les diffuser.

Le respect, et la sécurité :

FB : Le calme, le respect, l’attention particulière aux élèves, la sécurité des enfants et des parents, l’assurance que les enseignants retrouveront la
sérénité dans leurs cours, cela nous allons le reconstruire et nous allons le reconstruire dans l’école de la République.
Orientation 3 : il faut refaire de l’école un lieu d’où la violence est exclue et où le respect est la règle entre élèves et enseignants, à l’égard des enseignants et dans la cour de récréation.

FH : respect de l’enseignant, respect de l’autorité, respect des lois. Et, là aussi, le respect s’enseigne […] L’autorité, aussi, doit être restaurée. L’autorité fondée sur les qualités morales et intellectuelles reconnues, et sur l’exemplarité de celui qui la détient.

Et, à cet égard, la sécurité doit être assurée, aussi, dans les établissements. […] j’ai proposé d’augmenter la présence des adultes dans les établissements et de permettre un travail en équipe, une stabilité de ces équipes et la création d’un nouveau métier : chargé de la sécurité et de la prévention, dans les établissements qui sont les plus exposés aux violences.

Les exigences ministérielles qui éloignent de la classe :

FB : Orientation 8 : arrêter avec les surcharges administratives, la multiplication des réunions, l’avalanche des livrets de compétences. À l’école comme dans tous les autres secteurs d’activité, la surcharge paperassière étouffe, asphyxie et ne sert à rien.
FH : Il y aura aussi la fin des évaluations permanentes, qui aujourd’hui accablent les professeurs et qui ne produisent que des statistiques. Bien sûr que je suis favorable à l’évaluation de l’école, mais à une évaluation indépendante et incontestable.

L’histoire en terminale S :

FB : Je suis déterminé à rétablir l’enseignement de l’histoire en terminale scientifique.
FH : Je rétablirai l’enseignement de l’histoire en terminale scientifique.
(Sans commentaire…)

Voilà…

Je n’ai mis ici que les phrases de « profession de foi » ou de projet, qui permettent de mieux connaître le candidat. Je n’ai pas remis les nombreuses phrases qui parlent du bilan du quinquennat, de l’état de l’Éducation Nationale aujourd’hui, des erreurs passées… Les deux François sont d’accord sur ces constatations très négatives (qui constituent d’ailleurs plus du tiers du discours de François Hollande, comme le montre cette image)…Part des constatations négatives ou attaques dans le discours de F.Hollande

J’ajoute quelques remarques plus personnelles sur ce que j’ai pensé de ces 2 interventions :

D’abord sur la forme :

Je trouve que François Bayrou est plus à l’aise dans son discours. François Hollande, au début, lisait plus qu’il n’habitait son discours. Par ailleurs, j’ai regretté que dans un discours d’une heure, François Hollande ne parle qu’une demi-heure du sujet annoncé : l’éducation. Le reste était, selon moi, hors sujet. J’étais venu pour entendre des idées, pas des attaques… François Bayrou, de son côté, a consacré près de 5h au sujet, dont 1h pour son discours.

Puis sur le fond :

J’ai trouvé que les idées de François Bayrou, si elles sont bonnes, ne sont cependant pas très innovantes. C’est sans doute son choix, car il souhaite proposer des évolutions, et non des « réformes à perpétuité qui déstabilisent l’institution ». Je préférerais, cependant, une réforme en profondeur, une « refondation », qui permette, si elle est bien faite, d’éviter des nouvelles réformes tous les 5 ans.

Les propositions de François Hollande, que je trouve très proches de celles de François Bayrou, me semblent un peu plus déstabilisantes, mais c’est justement le changement, le mouvement vers l’avenir, que j’aime. J’apprécie son idée d’école supérieure de l’enseignement. Je suis surpris de ne rien trouver sur les élèves en difficulté, alors que la proposition de François Bayrou sur le sujet me parle beaucoup !

Pour conclure, je devais choisir un programme pour l’éducation nationale, je préférerais sans doute celui de François Hollande. Mais en avril, il s’agira d’une question beaucoup plus large ! Il s’agit de choisir quelqu’un qui aura une responsabilité de TOUTE la France, pas seulement l’éducation. Et là, j’ai plus de craintes en voyant François Hollande. Il souhaite donner des moyens très importants à l’éducation, en recrutant 60000 personnes, en investissant lourdement pour l’école,  mais il le dit lui même : « Nous n’avons pas les moyens budgétaires que notre politique pourrait, éventuellement, espérer. » Pour financer son programme, il table sur des prévisions de croissance auxquelles personne ne croit. Même des socialistes le disent ! (voir sur Rue89)
Où ment-il ? Est-ce qu’il va renoncer au retour à l’équilibre, ou à ses propositions ?

Peut-on se permettre de prendre un tel risque ? Non. Je ne voterai pas pour des belles idées qui ne seront pas réalisables.
Je choisirai le programme plus réaliste de François Bayrou.

Références : Discours de clôture du forum « Il n’est de richesse que d’hommes. Instruire, former, éduquer », par François Bayrou, le 4 février 2012
Discours de François Hollande sur l’Ecole et la Nation à Saint Jean de la Ruelle, le 9 février 2012


7 commentaires »

  1. Pour ceux qui veulent aller plus loin : voici ce que dit F. Bayrou sur les méthodes pédagogiques :
    Je me dois de vous dire ma conviction en matière pédagogique. Il est un grand débat qui traverse depuis des décennies le monde de l’éducation et plus encore l’univers de ceux qui se passionnent pour l’éducation. Et il y a grande guerre entre ceux qui plaident que l’enseignement valide repose sur des contenus solides et maîtrisés et ceux qui affirment que l’enseignement valide, c’est celui qui épanouit la personnalité.
    De toute ma vie d’élève, d’étudiant, de professeur, de père de famille, de père d’enseignants, d’admirateur de professeurs, je n’ai cessé d’avoir une conviction : l’enseignement valide c’est celui qui unit des connaissances solides et une générosité chaleureuse que l’élève sent, que l’étudiant sent et qui l’épanouit.
    Voilà ma doctrine pédagogique. L’un n’est pas contradictoire avec l’autre, l’un est l’appui de l’autre, et l’un sans l’autre c’est l’échec.
    Et voilà le corollaire de ma conviction : ce qui fait la différence, c’est le maître. C’est l’effet maître qui permet à certaines classes d’avancer plus vite et mieux que d’autres quel que soit le niveau social et culturel des élèves qui forment cette classe. C’est dans l’expérience, le savoir-faire, l’humanité, la générosité des maîtres que se situe, dans le premier degré comme dans le second degré, le gisement de progrès de l’éducation en France. En tout cas, c’est ce gisement-là, que je veux mettre en exploitation, en repérant, en étudiant, en répandant, la stratégie pédagogique suivie par les maîtres qui, plus nombreux qu’on ne le croit, réussissent. Cela est ma philosophie du progrès de l’école.

    Commentaire par mazzhe — samedi 11 février 2012 @ 22\1058 | Réponse

  2. Bravo et merci pour ce travail et cette analyse de fond!

    Commentaire par Democrates AmNord (@DemocrateAmNord) — dimanche 12 février 2012 @ 3\0332 | Réponse

  3. Belle analyse.
    Comme vous, je préfère le réalisme et la viabilité du projet de Bayrou.
    Il faut aussi se dire que Hollande a eu 6 jours pour prendre chez Bayrou des idées et les reformuler.
    Bayrou suit son cap et le tient et tiendra après l’élection.
    Merci encore pour ce travail. Les journalistes sont censés le faire…mais rien de leur côté.

    Commentaire par Tazoub — dimanche 12 février 2012 @ 8\0821 | Réponse

  4. Reblogged this on 78bayrou2012.

    Commentaire par bureaumodem78 — dimanche 12 février 2012 @ 8\0842 | Réponse

  5. Je me permets tout de même de vous suggérer de lire ce texte du blogueur démocrate Orange Sanguine, qui contient un paragraphe important sur l’éducation :

    http://orangesanguine.over-blog.com/article-faut-etre-fou-pour-mentir-comme-a-99041817.html

    Par ailleurs, Hollande dit en général que « programmes, rythmes scolaires, formation, il faudra tout changer ». Donc il pense à une énième réforme, comme si les précédentes n’avaient pas causé assez de dégâts comme ça. Les enseignants de tous bords que je connais demandent surtout qu’on les laisse travailler.

    Vous omettez ce qui a le plus plu des propositions de Bayrou : la fin de la réunionite, la fin des paperasseries éternelles. c’est cela, qui peut améliorer la vie professionnelle des enseignants.

    Enfin, moi, je trouve surtout le programme de Hollande, avec ses éternelles promesses emphatiques de « grands plans », creux à souhait et gros des menaces que L’Hérétique et Orange Sanguine (et quelques autres) relèvent à juste titre. En fait, Hollande fait du Sarkozy : dans la forme, il copie Bayrou, mais en profondeur, il préparer l’inverse de ce qu’il dit.

    Commentaire par hervetorchet — dimanche 12 février 2012 @ 20\0835 | Réponse

    • si, si, j’ai pensé à citer l’orientation 8 de Bayrou… C’est mon avant-dernier point : arrêter avec les surcharges administratives, la multiplication des réunions, l’avalanche des livrets de compétences. À l’école comme dans tous les autres secteurs d’activité, la surcharge paperassière étouffe, asphyxie et ne sert à rien.
      C’est vrai que Bayrou l’avait mis plus en avant dans son discours.
      Merci pour l’article d’Orange Sanguine, qui rejoint ce que vous dites…

      Commentaire par mazzhe — dimanche 12 février 2012 @ 21\0946 | Réponse

  6. Une bonne comparaison et un travail fouillé . Cependant , je pense qu’il faut aussi savoir lire les programmes entre les lignes !
    Comme l’indique un commentateur , ce que propose Hollande , c’est une nième réforme . Là , il faut être catégorique : les réformes ça suffit . F Hollande n’est-il pas entrain de négocier avec certains syndicats, pour une bouchée de pain l’augmentation du temps de service des enseignants ? François Bayrou est beaucoup plus clair………avec F Hollande ce sera très vite les 35 heures dans les établissements pour les enseignants . Il va dans le sens du vent , celui des pédagogistes qui sabordent notre système éducatif depuis des années .

    Commentaire par Daniel54 — lundi 13 février 2012 @ 22\1045 | Réponse


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